NOUVELLES WEB

Décembre 2015 - Nouvelles web n°72

Chers parents,
Chers responsables d'associations de parents,

Notre actualité a été bousculée par les menaces des terroristes. C'est de l'ordre de l'exceptionnel et même de l'irréel, les écoles bruxelloises ont été fermées et les autres ont, elles aussi, pris toutes les mesures pour sécuriser les enfants.

Nous remercions les directions d'écoles, les enseignants, les éducateurs et les parents d'avoir géré cette situation avec beaucoup de maîtrise.

Dans notre rubrique actualité, vous trouverez des outils qui vous permettront d'avoir des discussions avec vos enfants sur ce sujet encore brûlant. Il faut que nos enfants se sentent sécurisés, apaisés et surtout informés. Mais il faut aussi pouvoir parler d'autres choses, chasser la psychose et l'obsession, donner à nos enfants l'espoir d'un meilleur "vivre ensemble". Ce n'est pas simple, surtout quand on écoute ou quand on lit les actualités ! Ici, l'éducation a encore une fois son rôle à jouer !

Dans les écoles, tout comme à la maison, la vie doit continuer. Les examens approchent à grands pas, les activités des associations de parents se poursuivent, nous pensons à réélire les représentants des parents au Conseil de Participation, nous pensons à agir pour le climat et à conscientiser nos enfants à cette autre actualité fondamentale, nous nous penchons encore sur le pacte pour un enseignement d'excellence. Certaines associations de parents commencent même à vendre des sapins de Noël !

Nous souhaitons bon courage et bonne chance à vos enfants pour leurs examens!

Pas moins de 10 réunions régionales se sont organisées durant le mois de novembre pour consulter les parents au sujet du Pacte pour un enseignement d'excellence. Voici donc notre dernière régionale à laquelle vous pouvez participer pour exprimer votre avis.
Le Pacte pour un enseignement d'excellence devrait aboutir à une refonte de tout l’enseignement en Belgique francophone. C'est donc une occasion unique de faire entendre votre point de vue de parents concernant ce que devrait être notre enseignement !

Caroline Letor, conseillère au Cabinet de la Ministre Joëlle Milquet, sera présente au Collège Saint-Vincent.

A SOIGNIES

P.S.: S'il ne vous est pas possible de vous libérer pour cette soirée-débat, vous pouvez également donner votre avis sur le site du Pacte: http://www.pactedexcellence.be/

Un geste gratuit, ça n'a pas de prix!

En Belgique, 1 165 000 citoyens sont engagés dans une ou plusieurs activités volontaires. Cela représente une personne sur 8! Ce chiffre, et bien d’autres, a été dévoilé par la Fondation Roi Baudouin récemment et résulte d’une vaste étude sur le volontariat en Belgique. La Plate-forme francophone du Volontariat est évidemment ravie de pouvoir compter sur ces nouvelles données chiffrées.
Par votre engagement, vous contribuez à une société plus juste, plus humaine, plus solidaire, plus sportive, plus instruite, plus saine, plus durable...plus citoyenne. L'UFAPEC vous remercie pour votre volontariat.

Plus d'infos sur:www.levolontariat.be

TDA/H Belgique Hyperactivité et troubles associés vous propose des groupes de paroles pour ados TDA/H, pour parents d'enfants TDA/H, pour adultes TDA/H, des formations pour adultes TDA/H, etc.

UN PEU PARTOUT EN FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES

Vente de sapins de Noël, massepains et cuberdons(sur réservations: apchampion@hotmail.com)

A CHAMPION

Avec les attentats de Paris et les menaces terroristes envers la Belgique, nous avons connu et connaissons encore un climat de tension dans nos écoles et à la maison. Dialoguer avec nos enfants à ce sujet, expliquer sans dramatiser ni tomber dans la phobie semble être une bonne piste pour faire retomber la pression. La paix dans le monde ne passe-t-elle pas par l'éducation?

Ces événements tragiques nous donnent, en effet,  l'occasion de rappeler à nos enfants les valeurs fondatrices de la démocratie, du "vivre ensemble", de la solidarité, du combat commun contre le terrorisme et l'extrémisme, du respect des différences, de la promotion d'une société interculturelle et du refus radical du racisme et des amalgames. Dès lors, dans nos discussions avec nos enfants, montrons-leur aussi le "beau", ne faisons pas une obsession de ce sujet de terreur!

Voici quelques outils précieux pour engendrer le dialogue:
Yapaka propose aux parents, enseignants, éducateurs... quelques pistes ouvertes

Nous vous conseillons également de lire la très bonne analyse de Bénédicte Loriers, rédactrice à l'UFAPEC: Comment parler à nos enfants de la fusillade contre Charlie Hebdo?

Le magazine Astrapi a, par ailleurs, réalisé deux pages très intéressantes pour vous aider dans vos discussions.

Qui sont les islamistes ? Que veulent les djihadistes ? C'est quoi l'Etat islamique ? Le JDE (Journal des enfants) décrypte également l'actualité.

Une très chouette pièce de théâtre, "Djihad"« L’odyssée tragi-comique de trois Bruxellois qui partent en Djihad» permettra aussi de délier les langues de vos enfants. Voici l'agenda de leurs représentations.

L’auteur Ismaël Saïdi prend le parti de faire tomber les murs entre les communautés et aspire, entre rires et larmes, à un meilleur «vivre ensemble».

Si votre école est intéressée par un tel spectacle et qu'elle dispose d'une salle occultée, d'une scène, de coulisses, d'une régie lumière et son, il vous est possible de l'organiser pour une somme de 1875 euros.  Avis aux amateurs!

 

Heureusement, malgré les événements tragiques récents, la vie des écoles et des associations de parents continue. N'oubliez donc pas de renouveler vos représentants au Conseil de Participation! Cet organe consultatif, où les parents ont une place et un rôle essentiel à jouer, est très important. Ce mandat de deux ans est à reconduire au 1er janvier (s’il arrive à son terme). Une circulaire et une brochure (voir ci-dessous) vous expliquent tout cela en détails.

Take-Off est une ASBL qui met à disposition des enfants malades pour plusieurs mois les moyens informatiques permettant de suivre les cours en temps réel et de rester en contact avec leurs camarades de classe, leur réseau social. Elle a pour objectifs d’éviter le décrochage scolaire, de briser la solitude de l’enfant malade, de susciter la solidarité entre les enfants de la classe et leur condisciple et d’offrir un service totalement gratuit. Sur demande d’un des trois acteurs (les parents, l’école ou l’hôpital), une fois l’accord de tous obtenu, Take-Off équipe l’enfant malade d’un ordinateur portable avec casque et webcam (l’écran est divisé en deux parties afin de permettre une vue d’ensemble de la classe et une vue sur le tableau) et place dans la classe un ordinateur fixe couplé à une webcam (pour les interactions avec les condisciples) et une caméra pour permettre la connexion. Grâce à internet et à Skype, l’enfant peut suivre les cours en direct et dialoguer avec ses copains de classe, tout cela sans aucun frais pour les parents, ni pour l’école, ni pour l’hôpital.

Le Service général de la Création artistique du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles a réalisé l’édition 2015-2016 du catalogue ‘Spectacles à l’école’ qui présente, pour cette saison, l’ensemble des spectacles de théâtre et chanson jeune public susceptibles de bénéficier d’une aide à la diffusion en cadre scolaire.

L’asbl Objectif Ô met à disposition trois mallettes pédagogique dans le cadre d’une vaste campagne de sensibilisation sur l'importance de l'eau.

Vous trouverez, dans la circulaire 5500, les directives applicables en matière de surveillances de midi dans l’enseignement fondamental ordinaire et spécialisé, conformément aux dispositions de l'Arrêté de l'Exécutif de la Communauté française du 18 juillet 1991.

Quelques 80 associations d'Education permanente (dont l'UFAPEC) produisent des analyses et des études qui sont accessibles via une bibliothèque « virtuelle » des productions de ces opérateurs. Pour vos discussions en association de parents, ceci peut vous être d'une grande utilité. A noter que, régulièrement, l'UFAPEC rédige des analyses et des études que vous pouvez trouver sur notre site. En bas de cette Nouvelles web, nous vous proposons neuf analyses toutes récentes.

L'association Panathlon Wallonie-Bruxelles invite les jeunes de la Fédération Wallonie-Bruxelles à exprimer leur vision du Fair Play dans le sport.
Outre le dessin et l'infographie, ce concours s'ouvre également à la photographie (via les smartphones et autres appareils numériques).
Et, comme chaque année, les auteurs des oeuvres les plus originales se verront remettre un prix. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 18 décembre, et les projets participants sont attendus pour le 29 février 2016.

Plus d'infos: Kathleen Monseu, chargée de missions (02/423.51.74 ou kathleen@panathlon.be).
 

La Fondation Reine Paola organise, en collaboration avec la Fondation Dirk Frimout, le Prix Terre d'Avenir en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Ce Prix s'adresse aux élèves de fin du 3e degré de tous les secteurs de l'enseignement technique qualifiant, professionnel, artistique et spécialisé (6e et 7e TQ, 6e et 7e Prof, Forme 3 et Forme 4), aux élèves de l'enseignement technique et artistique de transition (6e et 7e TTr et 6e ATr) réalisant un travail en collaboration avec des élèves de l'enseignement qualifiant, ainsi que des CEFA.
Il récompense les meilleures réalisations présentées dans le cadre de la qualification professionnelle qui ont la terre, l'espace ou la relation Homme-Terre comme sujet.
Le dépliant, le règlement et le formulaire d'inscription se trouvent sur le lien ci-dessous.
Les inscriptions au Prix doivent être introduites avant le 15 avril 2016, les dossiers de candidature complets au plus tard pour le 25 mai 2016.

Si votre école a mis au point  une réalisation ou une initiative dans le domaine de l'environnement, de l'économie d'énergie, de la construction durable, de la mobilité ou du changement climatique, inscrivez-vous sur le site ci-dessous, renvoyez votre dossier pour le 24 mars 2016 et remportez un des huit trophées lors de la cérémonie de remise de prix organisée le 2 juin 2016 au BEL à Bruxelles.

Pour lutter contre le déterminisme social et scolaire qui touche les élèves précarisés dès l’école maternelle, un diagnostic est enfin posé: l’école maternelle est un enseignement à part entière qui joue un rôle capital dans l’accrochage de l’élève entre autres par l’apprentissage de la langue, vecteur de tous les apprentissages et d’intégration. Par ailleurs, les enfants ne sont pas tous égaux dans la maitrise de la langue : le capital langagier varie en fonction de l’origine socio-culturelle. La lutte contre l’échec et la réduction des inégalités scolaires commencent à l’école maternelle.

Il arrive que des élèves se retrouvent dans l’impossibilité de suivre les cours dans leur école, soit suite à un accident, soit suite à une maladie. Réalité d’autant plus compliquée que, régulièrement, la maladie de l’enfant est accompagnée d’un échec scolaire. L’enseignement spécialisé de type 5 prend en charge ces enfants. Quels enfants bénéficient d’un enseignement de type 5 ? Pourquoi est-il important de scolariser un enfant malade ? Quels sont les liens qui se créent entre enfant, parents et enseignant ? Peut-on vraiment parler d’apprentissages scolaires? Quelles difficultés ces enseignants rencontrent-ils ?

De plus en plus de choses sont mises en place pour la scolarisation des élèves à besoins spécifiques en visant leur bien-être, leur autonomie et leurs apprentissages. Dans ce sens, les services de l’AWIPH (Agence Wallonne pour l’Intégration des Personnes Handicapées) peuvent apporter leur contribution car ils ont des missions de soutien à la scolarité et d’accompagnement scolaire. Quelle collaboration entre l’école et le service de l’AWIPH accompagnant l’élève ? Quelle place pour les parents dans ces projets ? Quels bénéfices pour le jeune ?

Parmi les parents d’élèves, il y a des personnes atteintes d’un handicap. Selon la visibilité du handicap et le vécu du parent, l’école ne sait pas toujours qu’elle a affaire à des parents ayant un profil particulier. Les adaptations nécessaires pour faciliter la relation école-famille seront différentes selon le type et la force du handicap du parent. Quelles ressources développer et utiliser pour s’adapter et être dans un réel partenariat école-famille avec ces parents ? L’école, les autres parents en ont-ils l’envie, les moyens? Quel accueil, quelle ouverture de l’école envers ces parents ?

La multiculturalité est de plus en plus présente dans notre société, ce qui implique nécessairement une certaine diversité culturelle au sein de l’école. Une même école peut aussi connaître une grande variabilité du niveau socio-économique des familles, et donc des réalités socio-culturelles elles-mêmes très différentes. La diversité représentée est une opportunité à saisir pour aller à la rencontre et découvrir l’autre dans toute sa richesse. Quelle intégration des différences culturelles dans nos associations de parents? Comment créer un art de vivre ensemble au-delà des différences?

Outre le temps passé derrière un banc, nos enfants passent aussi de longues heures dans les cours de récréation. Certaines sont goudronnées, d’autres disposent d’espaces naturels… Ces dernières auraient-elles un impact sur les relations sociales et la scolarité de nos enfants? La nature favoriserait-elle aussi le développement cognitif? Quels sont les bénéfices des espaces naturels sur les enfants plus fragiles? Joueraient-ils un rôle dans le bien-être de nos enfants ou, au contraire, favoriseraient-ils les règlements de comptes? Quels sont les inconvénients et les avantages des espaces verts à l’école ?

L’aide éducative existe à l’école secondaire. Elle n’existe quasiment pas à l’école maternelle et primaire. Le directeur dirige, l’enseignant enseigne. D’autres personnes sont présentes également pour encadrer nos enfants. Une nouvelle présence chez les plus jeunes semble opportune pour accueillir, coordonner, partager et entrer en relation autrement. L’éducateur en milieu scolaire pourrait être ce nouvel acteur pour favoriser et répondre aux enjeux sociétaux de l’article 6 du décret "Missions".

Aujourd’hui la tendance est à l’hyperparentalité, c’est un fait ! Dans cette analyse, nous nous interrogerons sur le danger d’être des hyperparents surinvestis et surprotecteurs : vouloir le meilleur pour son enfant mais jusqu’où ? Quels sont les risques d’en faire trop ? Certains dénoncent le développement de parents épuisés et frustrés mais aussi d’enfants égocentriques, en manque d’estime d’eux-mêmes et dépendants, incapables d’empathie avec leurs pairs, d’adaptation à l’école. D’autres pointent du doigt une école et une société qui poussent à l’hyperparentalité.

La délégation de classe, c’est d’abord un engagement dans la vie communautaire. C’est une envie parfois réfléchie qui pousse le jeune à se positionner, se distancier, s’approprier des éléments connexes de la vie d’une école. Il devient acteur de sa vie, de son projet. Faire vivre une vraie participation collective, comme le stipule le décret "Missions" du 24 juillet 1997, permet à chaque jeune du secondaire comme du primaire de prendre l’initiative, d’être moteur du dialogue, d’embrasser la responsabilité constructive.