Ce mardi 26 novembre, bon nombre d’enseignants sont en grève et plusieurs écoles sont purement et simplement fermées. Cette action, initiée par les syndicats enseignants, est provoquée par l’adoption de plusieurs mesures et la perspective d’autres qui touchent profondément à leurs métiers et aux équilibres de la réforme du Pacte pour un enseignement d’excellence et aux principes de la concertation qui, jusqu’au début de cette nouvelle législature, prévalaient dans les relations entre la ministre de l’éducation et les acteurs de l’enseignement.
Les fédérations de pouvoirs organisateurs, dont le SeGEC (secrétariat général de l’enseignement catholique), et WBE dénoncent eux aussi le manque criant de dialogue et l’adoption de mesures brutales sans aucune réflexion partagée ni concertation sur les effets qu’elles produiront (voir leur communiqué).
Ces décisions touchent aussi aux parcours des enfants et des jeunes, en particulier pour celles et ceux qui ont le projet d’une spécialisation dans une 7e année. En effet, à l’avenir, l’école n’offrira plus, dans la grosse majorité des options, cette possibilité. Car, pour bon nombre de ces options, il n’y a pas d’équivalent dans l’enseignement pour adultes (promotion sociale) ni dans les organismes de formation professionnelle (par exemple, l’IFAPME).
L’UFAPEC tient à souligner la nécessité du dialogue entre tous, tel qu’il a été vécu depuis les premiers travaux du Pacte pour un enseignement d’excellence en 2015, et d’aller au bout des réformes dudit pacte pour que le parcours scolaire de chaque enfant soit un parcours de réussite approprié à chacun. L’avenir de notre société passe nécessairement par une école où élèves, direction, enseignants, équipe éducative, personnel administratif ou de service, etc., y trouvent le désir et le plaisir d’y être, d’y vivre et de s’y épanouir. Il convient que la ministre et le gouvernement l’entendent.
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